- Railway to Heaven ?
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

- Railway to Heaven ?

« C’est sur les rails qu’est notre destinée. »
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Onyx [DONE.]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Onyx
Spécialisation : Combat rapproché
Onyx


Messages : 22
Date d'inscription : 08/01/2011

Onyx [DONE.] Empty
MessageSujet: Onyx [DONE.]   Onyx [DONE.] EmptyLun 10 Jan - 23:37

M E R C E N A I R E


— Le commencement.

  • Identité : Eryn Collins.
  • Surnom : Onyx
  • Âge : Elle est arrivée à Nulle Part à 18 ans
  • Spécialité : Spécialisée dans le combat rapproché. En particulier le corps à corps et le combat à lame courte.
  • A l’origine… : Elle était Sédentaire de la Gare du Nord.


— Et sinon, de quoi t’as l’air ?

  • A l’intérieur ?
    À l’intérieur, il y a…des organes vitaux. Un estomac, des poumons, un cerveau, un cœur.
    C’est probablement des deux derniers que viennent toutes les pensées et les sentiments qui habitent Onyx. Rare sont les personnes qui réfléchissent avec leurs poumons, de toute façon.

    Onyx, c’est la pierre précieuse.
    Elle n’est pas unique. Elle ne le sait que trop bien. Des dizaines, voir des centaines de personnes pourraient faire ce qu’elle fait à Nulle Part, et avec moins d’efforts que ceux qu’elle donne, en plus. Et pourtant, chaque jour qui passe, elle se lève avec cette pensée qu’elle est peut-être importante aux yeux de quelqu’un, qu’elle a de la valeur. Elle prend les armes pour cette personne, se bat avec ferveur et puissance. Elle est loin d’être une perle, Onyx. Elle est d’une toute autre couleur, Onyx. Ses défauts se remarquent facilement, son côté sombre miroitant à la lumière du jour, mais même si c’est quelqu’un qui sait se défendre, qui résiste, il n’est pas rare de vouloir essayer de la protéger.

    Onyx, c’est la colère silencieuse.
    Assise au coin du feu, le regard perdu dans les flammes, elle laisse brûler en silence ses souvenirs pâles. Sans larmes, ni pleurs, ni sanglots. Elle s’en fout, Onyx. Elle encaisse tout sans broncher, Onyx. Attention, ne vous fiez pas à ce stoïcisme, car à l’intérieur, elle bouille. Elle ne dit rien, mais elle fait frénétiquement pianoter ses doigts sur le cuir de sa botte, tire nerveusement sur son pull. On peu même apercevoir ses yeux luisants avant qu’elle ne détourne le regard en serrant les poings. Même si elle n’émet le moindre son, on l’entend quand même crier. Et puis finalement, le poing part. De préférence sur n’importe quelle surface dure qui peut faire saigner. Mécanisme de défense du « moi » pour éviter les problèmes. Méfiez-vous de l’eau qui dort. C’est le seul conseil qui peut vous être utile.

    Onyx, c’est la tendresse capricieuse.
    Bravo, Onyx, beau travail. Une main qui se pose sur son épaule et elle s’hérisse. Elle vit avec cette peur constante que la caresse se transforme en coup, que la douceur se transforme en douleur. Elle garde jalousement ses sentiments pour elle, car à quoi bon parler, puisqu’elle ne sera jamais écoutée. De toute façon, elle n’a jamais été très forte sur la papote. Ces instants qui lui sont chers sont passés en silence, les discussions lui paraissent inutiles. Elle n’est pas si dure, Onyx. Elle est même très douce, Onyx. Et pourtant elle refuse. S’enticher serait un faux pas, se laisser aller une erreur. Il faut rester sur le droit chemin, ne pas détourner les yeux et regarder droit devant.

    Onyx, c’est la jolie rêveuse.
    Les yeux souvent levés vers le ciel, mais pas seulement à regarder les nuages défiler. Le château volant l’intrigue, attise sa curiosité. Qu’est-ce qui peut bien s’y cacher? Comme tous les habitants de Nulle Part, elle ne peut s’empêcher d’y jeter un coup d’œil plusieurs fois par jour. Où sera-t-il demain? Et après-demain? Impossible à déterminer. Il sera là, c’est certain, et elle sera là pour le regarder, sans aucun doute. Car elle voudrait savoir, Onyx. Elle imagine, Onyx. Elle laisse dériver son regard bleu à travers le ciel, ou loin vers l’horizon.


— Et avant, tu faisais quoi ?

  • Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir Mercenaire ?
    Par besoin d’aventure, probablement. Elle ne voulait pas avoir à appartenir à une patrie. Elle voulait une certaine indépendance et surtout, elle voulait se battre.
  • Et ta vie, à quoi elle ressemblait, jusque là ?
    And then,
    God created the woman.


    Les humains naissent, les humains meurent. C’est le grand cercle de la vie. Inutile, de vous expliquer comment un humain nait, car c’est bien sûr de naissance dont il est question. Onyx est née dans une famille comme les autres, sans vice caché, sans origines extra-terrestres ou super-héroïques. Juste un père et une mère qui s’aimaient et qui voulaient avoir une enfant, enfant qui grandirait et deviendrait quelqu’un d’important. Cet enfant s’avéra être une petite fille, chétive et pâlichonne, mais en pleine santé, ce qui enchantait les deux parents.

    On raconte que le but ultime de l’humain, dès sa naissance, est de mourir.
    Ce qui change, d’un humain à l’autre, c’est la façon dont il se rendra à sa mort.

    Eryn Collins était la seule enfant d’une famille Irlandaise moyenne aux aspirations normales. Elle avait tout ce qu’il fallait pour se développer normalement. Apprendre à parler et à marcher se fit donc assez tôt et, dans le temps de le dire, la fillette galopait déjà dans la maison, cherchant quelle bêtise elle pouvait bien accomplir. Amoureuse de tout ce qui était sucré, il fallait garder la jarre à biscuits hors de portée si on voulait garder ces trésors en parfait état. À mesure que les années défilaient, on voyait pousser sur la tête de l’enfant aux yeux bleus de jolis cheveux châtains, lui donnant un physique plus ou moins étonnant. Pourtant, bien que le physique soit chose importante dans la société aujourd’hui, ce n’est pas sur ce genre de détails que nous allons nous éterniser.

    Et les années continuent de filer, à une vitesse folle, étourdissante. L’enfant vieillit, va à l’école se fait des amis. Eryn était une enfant très sociable, qui aimait la compagnie des gens, mais qui avait ce terrible défaut d’être très vaniteuse. Car au fond, lorsqu’on a une vie peu intéressante, on ressent toujours le besoin de se donner de l’importance. On se soulève en se disant qu’on est meilleur que le voisin, et pourtant, ce n’est pas pour mal faire. C’est un automatisme, un comportement humain normal parmi tant d’autres. Et pourtant, la société l’accepte, s’en contrefiche. C’est une petite fille, après tout.

    Bien heureusement, ce défaut se perdit à l’adolescence. Les mauvaises expériences qu’elle en retira suffirent à la dissuader de se vanter pour de bon. Seule ombre au tableau, les ravages de l’adolescence eurent raison de la jeune fille. Résultat, au revoir les cheveux châtains, du balai. Quelques coups de ciseaux, un peu de couleur et pouf! On se retrouve avec une jolie tête aux cheveux courts, bleus et mauves. Look un peu punk et attitude de merde vendus séparément. Étonnamment, ses parents ne se posaient pas de question. Autre preuve qu’il n’y avait vraiment rien à reprocher à sa famille. Malgré tout, quelques années lui suffirent pour que son besoin d’autonomie et de liberté se fasse de plus en plus grandissant.

    « Ça va passer, ma chérie, tu vas voir…
    - Mais vous ne comprenez pas! Je veux m’en aller! M’en a-ller.
    »

    Cette discussion avait lieu de plus en plus souvent au sein de la famille Collins. Eryn n’était pas satisfaite. Elle voulait aller voir ailleurs, voir plus loin que ce pays d’adorateurs de leprechauns et de bière. Pourtant, ses parents continuaient à croire que c’était les hormones qui faisaient leur travail et pourtant…et pourtant. Cela en devenait dérangeant. À l’école, ses relations sociales prirent un coup, et elle rompit même avec son petit ami d’alors, sous prétexte qu’elle voulait être libre lorsqu’elle partirait, au cas où elle aurait le coup de foudre. Elle tenait mordicus à son rêve et, pour tout ce qu’il y avait autour d’elle, c’était dévastateur.

    Un jour sonna le glas, la cloche, peu importe. La petite voix, qui, irrésistible appel, résonna à son oreille, lui murmura qu’il était temps de partir. Elle n’avait plus rien à perdre, maintenant qu’elle avait coupé les ponts avec tous ses proches. Oh, mais ce n’était pas une fugue. Puisque ses parents étaient pleinement au courant de son désir de voyager, et qu’ils croyaient que cette petite escapade dans un autre pays serait une bonne expérience et qu’elle en reviendrait entant qu’adulte plus épanouie.

    In the blink of an eye,
    everything started to collapse.


    Le vol avait décollé à l’heure. Assise plus ou moins confortablement dans son siège, écouteurs sur ses oreilles, Eryn gardait les yeux fermés, essayant de dormir avant son arrivée aux États-Unis. Rien de moins. Pourtant, rien n’y faisait. Rien n’arrivait à couvrir les bruits de discussion, les froissements de vêtements et de papier, les cris et les pleurs d’enfants. Elle ouvrit les yeux, se disant que c’était peine perdue. Après avoir repérer la position de l’avion sur la carte numérique qu’il y avait devant ses yeux, elle se rendit vite compte qu’ils étaient toujours en train de survoler l’Océan Atlantique. Elle poussa un soupire, collant son front contre le hublot. La personne assise à côté d’elle remua. La jeune femme tourna la tête pour découvrir un vieillard assoupi. Les bruits ne semblait pas le déranger le moins du monde. Elle reporta son attention sur l’eau qui s’étendait à perte de vue, sur les nuages cotonneux à travers lesquels ils traversaient.

    Et puis soudain, commença le début de la fin. Les turbulences. Déjà il n’y avait rien de normal. Le signal des ceintures s’alluma. Ce n’était peut-être que temporaire. Les deux mains agrippées sur son banc, Eryn serra les dents. C’était beaucoup trop violent pour n’être que temporaire. Il y avait un problème. De sa voix suave quoi qu’un peu chevrotante, le commandant de bord demandait aux passagers de rester calme, ce qui relevait du miracle. La jeune femme aux cheveux teints tourna la tête vers le hublot, et c’est à cet instant qu’elle comprit qu’elle ne s’en sortirait pas vivante. En un clin d’œil, elle vit du feu s’échapper d’un des réacteurs, un peu plus loin en avant d’elle, des passagers se mirent à crier. Ils avaient vu la même chose qu’elle, apparemment. Il ne lui resta plus qu’à fermer les yeux, à espérer un miracle, alors qu’elle se sentait secouée de tout bord tout côté, alors que les bagages tombaient des compartiments, sans que rien n’apaise la bête en flammes qui descendait à toute vitesse vers la mer. À un moment, elle se hasarda à ouvrir un œil, pour le refermer aussitôt. Elle n’avait eu le temps de voir que le feu qui léchait la vitre du hublot. Puis, elle sentit un gros choc. La dernière chose qu’elle entendit fut le bris des vitres, et l’eau qui emplissait la cabine à toute vitesse. Son corps se détendit. C’était la fin. La fin…

    « Fuck. »

    Eryn se releva trempée, haletante, dans un monde qu’elle ne connaissait pas, qu’elle ne se rappelait jamais avoir vu. C’était ça, la mort? Comme tous ceux qui étaient arrivés à Nulle Part avant elle, elle erra un moment, essayant de survivre aux différents chocs psychologiques auxquels elle faisait face. Elle finit par trouver les chemins de fer. Et c’est ainsi que commença son voyage vers Nulle Part.

    « Bonjour, bienvenue à la Gare du Nord! Vous êtes nouveau dans le coin?
    - Nouvelle.
    - Ah, ah oui, nouvelle. Ç-Ça se voit tout de suite. Désolée. Et bien soyez la bienvenue parmi nous. Votre nom, c’est quoi?
    - Onyx.
    »

    Elle n’y resta pas longtemps, à la Gare du Nord. Assez pour se familiariser Nulle Part. Assez pour qu’on fasse de drôles d’allusions envers son nom. Puis, la grande scission a eu lieu. De nouveaux groupes ont fini par émerger. Un en particulier attira son attention. Les mercenaires. Se battre, vivre de danger, ne compter que sur soi-même pour se sortir du pétrin. N’était-ce pas ce pourquoi elle était partie de chez elle? Elle ne tarda pas à joindre les mercenaires, à rencontrer les deux fondateurs du groupe, Soul et Mates, et à commencer une nouvelle vie. Onyx la mercenaire. Ça sonne bien, tout de même.


V O U S


  • Pseudo : Doddz
  • Âge : 16 ans
  • Depuis quand faites-vous du rp ? 6 ans
  • Disponibilité : 7-8/10 dépendant de la disponibilité
  • Avez-vous lu le règlement ? Done
Revenir en haut Aller en bas
Destin
Admin ●● PNJ.
Destin


Messages : 109
Date d'inscription : 28/11/2010

Onyx [DONE.] Empty
MessageSujet: Re: Onyx [DONE.]   Onyx [DONE.] EmptyMar 11 Jan - 4:17

C'est tout bon, ma belle, bienvenue ici ! ♥
Revenir en haut Aller en bas
https://railway.forumactif.org
 
Onyx [DONE.]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
- Railway to Heaven ? :: >> First station : Welcome, Stranger ~ :: - Présentations. :: Les Mercenaires.-
Sauter vers: