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« C’est sur les rails qu’est notre destinée. »
 
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 [100%] Dorian Insomny - Yo ho yo ho, nous sommes les pirates, les forbans.

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Insomny
Stratège
Insomny


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Date d'inscription : 11/01/2011
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MessageSujet: [100%] Dorian Insomny - Yo ho yo ho, nous sommes les pirates, les forbans.   [100%] Dorian Insomny - Yo ho yo ho, nous sommes les pirates, les forbans. EmptyJeu 13 Jan - 20:04

P I R A T E


— Le commencement.

  • Identité : Dorian de son prénom. Il ne se souvient pas de son nom, mais il se plaît à dire que c'est Insomny.
  • Surnom : Insomny. Dorian, c'est juste pour les intimes.
  • Âge : Il est arrivé à vingt-cinq ans. Il en a vingt-sept maintenant.
  • Métier exercé : Sur le navire, il sert de fin stratège. Un intello, c'est pratique pour les attaques. Sinon, il peut lui arriver de rester à bouquiner dans la Gare Secrète.


— Et sinon, de quoi t’as l’air ?

  • A l’intérieur ?
    Le Dorian, c'est un rat de bibliothèque, chétif et binoclard, qui ne voit pas à trois mètres sans ses lorgnons. Mais l'habit ne fait pas le moine. Son trip, c'est de s'imaginer dans des situations dont il est le héros, où il serait le chevalier de ces dames, comme dans ces contes et récits chevaleresques qu'il lisait enfant. Par les mots, il sait désarmer, désarçonner. Il aime pousser la réflexion à l'extrême. Il sait qu'il est intelligent, et préfère utiliser tout son potentiel dans des situations dangereuses plutôt qu'à potasser des leçons. Dorian aime lire pour s'instruire. Il a cette particularité de retenir tous les écrits qu'il a lus, à la ponctuation près. Il ne se rend pas compte qu'en disant ça, il déstabilise les gens. Que ça les laisse perplexes, un peu jaloux. Malgré lui il se fait passer pour prétentieux alors qu'il ne l'est pas vraiment. Il met juste un point d'honneur à montrer ses capacités. Ce n'est pas un mal en soi, si ? Du moins, il ne se rend pas compte que ça a tendance à énerver rapidement les gens. Quand il veut quelque chose il sait également se montrer très têtu, très borné. Ayant passé une bonne partie de sa vie enfermé dans le monde onirique - ou non - de la lecture, il s'est, depuis son arrivée sur Nulle Part, franchement affirmé. La mollesse n'était plus faite pour lui dès lors. Certes, il n'a pas développé cet excès de violence-type pour la bagarre, mais il a cette âme de rebelle qui agit enfin. Cette âme du gars qui ne se laissera plus faire, qui cherche des solutions à mettre en place plutôt que de se les imaginer tout simplement.

    Notre Dorian est insomniaque la nuit mais a tendance à la narcolepsie en guise d’équilibre. Donc il lui arrive de s’effondrer au sol pour ronfler allègrement juste avant de se réveiller, l’air de rien. Parfois il ne se rend pas compte. Autant il reste sérieux pour la culture, la lecture et tout ce qui touche de toute manière aux arts littéraires, autant lors de ces moments-là, il est totalement à la masse. Et il joue la carte de l’innocence, de l’indifférence. « Tout va bien » seront ses mots dans ce genre de circonstances.


— Et avant, tu faisais quoi ?

  • Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir Pirate ? Depuis son arrivée à Nulle Part, Dorian n'est plus ce type qui aime attendre que le temps passe. Son besoin d'action et de changement s'est exprimé par son envie à devenir Pirate.
  • Et ta vie, à quoi elle ressemblait, jusque là ?
    Qu'on se le dise, Dorian n'a jamais vraiment eu une vie palpitante. Il est né dans une famille banale, dans le Derbyshire, en Angleterre, a eu une éducation banale, est un type banal. C'est terriblement ennuyeux n'est-il pas ? Bon, soyons clairs, le seul truc particulier et qui jouera un grand rôle dans la vie de Dorian, ce sont les livres. Ses parents étaient de grands amateurs d'histoires en tout genre, et ils étaient parfois tellement absorbés par leur lecture du moment qu'on se demande encore quand s'est produite la conception du jeune enfant. C’est donc entouré de livres que le petit a grandi. Dans sa maison, il y avait une petite bibliothèque par pièce – en excluant la cuisine et la salle de bains – et une pièce totalement destinée aux livres. De hautes bibliothèques et étagères narguaient de leur hauteur l’enfant qui découvrait l’odeur des vieux bouquins datant d’une trentaine d’années pour certains. En entendant ses parents parler de ce qu’ils découvraient en plongeant leur nez dans les livres, l’enfant eut très tôt l’envie d’apprendre à lire. Il mit les bouchées doubles quand il arriva au cours préparatoire, et sut très rapidement lire presque comme il fallait. Il faut dire qu’il avait déjà été pré-formé par sa mère qui avait lu avec lui le conte de Barbe Bleue. Ce jour-là, il avait déjà repéré quelques lettres, par-ci par-là. Depuis le moment où il sut déchiffrer correctement sa langue natale, ses livres d’histoires et de contes, de chevaliers et de dragons, il était en mesure de les lire seul. Et au même titre que ses parents, la passion de la lecture l’envahit tout entier. Trop tôt parfois, il lisait des œuvres trop matures pour son âge. Il était très friand de Shakespeare à ses dix ans. Même s’il ne comprenait pas tout, il était ravi de dévorer les livres qu’il pouvait obtenir, que l’on lui donnait ou même offrait.

    Seulement, vouloir s’instruire autant, vouloir s’instruire trop, ç’avait un impact sur les relations humaines. En effet, ce que Dorian ne savait pas – et n’avait jamais su – c’est que ses parents s’étaient relativement fermés du monde en étant aussi obstinés à partager leurs lectures entre eux. Ils s’étaient tous deux trouvés, deux belles personnes aux intérêts communs, et une fois mariés et un enfant en route, ils ne s’étaient guère posé plus de questions. Et l’enfant devenait comme eux. Et il continuerait à devenir comme eux, au final. En grandissant, il ne changeait pas, si ce n’était par sa taille. Il avait gardé ses yeux bleu roi qu’il avait hérités de sa mère. Et ses cheveux courts noirs gracieusement donnés par son père n’étaient qu’une tignasse où les pointes rebiquaient sans cesse, rebelles sans qu’on leur ait demandé quoique ce soit. Quant à sa taille, il semblait bien qu’il n’héritait ni de l’un, ni de l’autre. Il se situait dans le parfait milieu entre sa mère et son paternel. Il a toujours été relativement mince, ben oui, quand on passe sa vie à s’instruire on ne peut pas travailler sa musculature en même temps, soyez réalistes.

    Pour sa mauvaise vue, c’était une autre histoire. Quand il entra au lycée, Dorian eut cette folie de s’acheter de plus en plus de livres, grâce à son argent de poche. Il faisait des petits boulots parfois uniquement pour cela. Il passait des heures et des heures à la bibliothèque de son établissement pour lire des vieux bouquins qui n’étaient plus édités. On dit que pour les examens, les jeunes passent des nuits blanches à réviser. On dit que. Dorian ne dérogeait pas vraiment à la règle, si ce n’est qu’il ne révisait pas, il ajoutait des lignes à son tableau d’œuvres non lues. C’était pour cela que ses yeux s’étaient fatigués, ne voyaient plus aussi bien qu’avant. Le besoin de porter des lunettes arriva bien vite. Malgré ses nuits blanches passées à lire, il était tout de même relativement intelligent. Les examens se succédaient et il enchaînait aisément les bonnes notes. Et heureusement que dans la plupart des dissertations les conclusions composées d’ouvertures sur lectures personnelles étaient autorisées. Au moins il pouvait ajouter des lignes sans se soucier de rien.
    Son diplôme en poche, il a préféré travailler plutôt que de s’évertuer bêtement à avoir un diplôme sans importance. Eh, je vous l’avais dit, sa vie était banale, au petit. Et au lieu de chercher comme toute âme jeune quelque chose de plus ou moins palpitant ou de facile à obtenir, Dorian préféra aller harceler les libraires, bibliothécaires et autres érudits pour devenir un travailleur sans prétention, mais ayant le pouvoir de lire toujours plus. Il serait d’ailleurs bon de préciser que son rythme de lecture s’était tellement accru qu’il finissait de lire la page avant tout le monde – et même ses parents. Encore après ses études, il passait des nuits blanches, se délectant de terminer ses multiples lectures en cours (il pouvait parfois accumuler six ou sept livres commencés, juste parce qu’il souhaitait lire un autre genre en plein milieu d’une lecture). Pendant plusieurs années, ses nuits ne se résumaient qu’à des bribes de sommeil léger et encore. Le sommeil profond n’arrivait presque jamais et le paradoxal ne s’était plus montré depuis des lustres.

    Ce qui arriva par la suite fut en fait un déclenchement inopiné de son corps trop fatigué. Que ce soit au travail, en pleine rue, dans les transports, en train de faire les courses, Dorian s’effondrait indubitablement pour terminer ses nuits. Cela n’était en rien dépendant de sa volonté propre.

    Narcolepsie n.f. Trouble neurologique qui se caractérise par des envies rapides et irrépressibles de dormir, pouvant intervenir plusieurs fois dans une seule et même journée.

    Ses parents en tombèrent des nues. Bien plus que Dorian lui-même. Il devrait désormais vivre avec ce problème s’il ne décidait pas de passer des nuits convenables. Seulement, habitué à ce rythme exténuant, il lui était impossible de dormir plus d’une demi-heure d’affilée. Alors ces sommeils inopinés continuèrent, plus ou moins longs selon la période de la journée. Même avec quelques médicaments et somnifères bien dosés, rien n’y faisait. Dorian finissait par vivre avec ses chutes, ses micro-siestes et ses affichages devant bien du monde. Jusqu’au jour où. Jusqu’au jour où pendant une énième chute sa tête heurta trop violemment le sol. Et ses courtes siestes se transformèrent bien trop vite en une longue perte de conscience. Il termina plusieurs mois dans un lit d’hôpital, dans un coma estimé irréversible. Juste estimé. Mais toujours était-il que son corps rattrapait sans aucun doute tout le sommeil qui lui avait manqué pendant toutes ces années, sans promesse d’un éventuel réveil. Et son esprit vagabonda.

    Jusqu’à son arrivée sur Nulle Part, en plein milieu d’une voie ferrée.

    Secoué, les mains sur les tempes, il eut tout d’abord du mal à croire qu’il était réveillé. Il ne sentait plus son corps faiblard et prêt à lâcher à tout instant pour dormir au sol. Il était hébété. Mais dans un lieu différent, un lieu vide, plein de hautes herbes et des rails à moitié rouillés. Il eut vite le réflexe de suivre le chemin de fer et d’arriver à la Gare Centrale. Il rencontra des gens. Comprit. Réalisa qu’il n’était plus dans le Derbyshire, que ses parents ni personne d’autre n’étaient là. Il se débrouilla, se renseigna. S’affirma. Il ne se souvenait que de son prénom, sur Nulle Part. Mais il ne donnait qu'un seul nom lorsqu'on lui demandait de décliner son identité ; Insomny. Parce que la cause de son arrivée ici n'avait jamais été que ça, bien avant la narcolepsie. Quand il remarqua la mollesse des Sédentaires, des autres qui voulaient se résigner, il ne put l’accepter. Il trouva le moyen, borné, d’entrer en contact avec ces redoutés Pirates. Il attendit, tassé dans une gare, une attaque. On lui avait raconté, on lui avait parlé des Navires différents et de leur capitaine. Peu lui importait. Il ne ferait pas la fine bouche, il sauterait dans le premier venu. Une attaque se fit, et il trouva le moyen, se montrant imposant, déterminé, d’aller parler au Capitaine. Il ne se souvint guère de qui l’avait reçu. En tout cas il n’avait pas la prestance d’un Capitaine. En tous les cas, il avait réussi à se faire amener à la Gare Secrète et à y proposer son aide. Il annonça haut et fort qu’en échange il n’aurait jamais besoin que de papier, de crayons et d’éventuels livres perdus sur Nulle Part. Son aide n’avait encore guère été sollicitée, mais il prônait fièrement son souhait d’être stratège pour organiser les attaques et faire bouger ce monde plat et résigné. Il y avait quelque part un souhait d’alimenter ses objectifs personnels. Quelques temps après son arrivée à la Gare Secrète, ses troubles du sommeil recommencèrent lentement. Mais ce n’était rien comparé à l’adrénaline qui l’animait depuis sa venue non souhaitée.


V O U S


  • Pseudo : Shin.
  • Âge : Vingt ans. (bouhhh venduuuuue, la vieille peau !)
  • Depuis quand faites-vous du rp ? Six ou sept ans, on ne compte plus.
  • Disponibilité : 7/10 ?
  • Avez-vous lu le règlement ? Done !
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Destin
Admin ●● PNJ.
Destin


Messages : 109
Date d'inscription : 28/11/2010

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MessageSujet: Re: [100%] Dorian Insomny - Yo ho yo ho, nous sommes les pirates, les forbans.   [100%] Dorian Insomny - Yo ho yo ho, nous sommes les pirates, les forbans. EmptyDim 27 Fév - 1:16

C'est tout bon ♥
Je valide. Bon rppp ♥
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